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Indonesia, from Bali to Java – Paris 6eme

infos


12 Rue de Vaugirard 75006 Paris
Ouvert du lundi au samedi de 12h00 à 14h30 et de 19h00 à 22h30

Metro
Ligne 4Ligne 10Odéon
RER
Ligne BLuxembourg

dans l'assiette

Soto ayam : bouillon de poulet au curcuma, à la citronnelle et au gingembre 4,20€
Gado gado : salade de tofu, pommes de terre, œuf dur et pousses de soja avec une sauce aux cacahuètes et tamarin 5,40€
Nasi rendang : lamelles de bœuf à la crème de coco, galanga, citronnelle et curcuma, fruit du jacquier, chou, haricots au lait de coco, riz blanc 15€
Nasi goreng : riz sauté, purée de piment, sauce soja sucrée, ail, légumes et œuf au plat, concombres, chips de crevettes 10€
Kolag pisang : rondelles de banane marinées au caramel, lait de coco et émietté de biscuit 6€
Café gourmand : expresso, ½ crèpe balinaise (crèpe parfumée, farcie à la coco râpée, sucre javanais brut, boule de glace),½ Kueh Coklat (moelleux au chocolat papou), petite panna cotta (vanille, agar agar et coulis de fruit) 7,50€

avis

Après un superbe voyage de 3 semaines en Indonésie en novembre 2015, c’est un article un peu spécial qui est aujourd’hui dédié à l’Indonésia.
Lorsque nous voyageons, nous aimons découvrir les spécialités et les plats populaires du pays. Personnellement, je ne vois pas l’intérêt de partir au bout du monde pour manger un burger. Alors, oui parfois cela signifie prendre quelques risques pour son système digestif et ne pas être trop exigeant sur l’hygiène. Pour autant, un de mes meilleurs souvenirs gastronomiques reste un repas pris sur le marché de Yogyakarta, le long d’une avenue polluée où la nourriture reste sur les étals toute la journée en plein soleil. Estomac sensible, s’abstenir !
Comme dans le reste de l’Asie, la cuisine indonésienne repose essentiellement sur des plats de riz, la base de l’alimentation. On le retrouve donc sous toutes ses formes, « bubur » (bouillie), « ketan » (gluant), « lontong » (vapeur dans une feuille de bananier), « tape » (fermenté) et « goreng » (frit).
Ce qui m’a vraiment marqué au cours de notre voyage, c’est la différence qui peut exister dans le rapport à l’alimentation entre les indonésiens et nos sociétés occidentales. Alors qu’en Occident le repas, qui marque les différents moments de la journée, est généralement synonyme de convivialité et de lien social – il est d’ailleurs ben souvent un des rares occasions où l’on se retrouve en famille et entre amis – en Indonésie, il n’est qu’un élément quotidien et nécessaire de la vie. Les indonésiens ne prennent donc pas les repas en commun à heures fixe, mais mangent quand ils ont faim. Le repas est souvent pris, accroupi à même le sol dans la rue, sur le marché, ou dans les nombreux « warung » et autre marchants ambulants où il est possible de se restaurer à toute heure. Pas de carte ni de menus, oubliez la formule entrée – plat – dessert, en revanche vous retrouverez des plat prinicipaux à base de riz ou de nouilles. Rares sont d’ailleurs les restaurants traditionnels avec de vrais tables et de vrais couverts, sauf évidemment dans les endroits plus touristiques comme sur Bali où sont proposés des plats continentaux pour les voyageurs moins aventuriers.
Surement un peu nostalgique de notre périple, nous avons donc eu envie de nous replonger dans les saveurs de la cuisine indonésienne. A Paris, ils sont seulement 4 restaurants à proposer de la cuisine indonésienne traditionnelle. Etablit depuis 1982 dans le 6ème arrondissement, l’Indonésia a été fondé, à l’origine par quatre français et quatre indonésiens, pour créer des emplois pour les réfugiés politiques indonésiens dont les diplômes n’étaient pas reconnus en France.
En pénétrant dans ce restaurant aux allures de bistro moderne et joliment décoré on est forcément loin des boui-bouis dans lesquels nous nous sommes hasardés.
L’Indonésia met en avant ses plats « fait maison », préparés sur place à partir de produits de saison et frais. La carte est en effet très tentante et nous y avons retrouvé les grands classiques de la cuisine indonésienne : le nasi goreng, plat national à base de riz frit avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes, ou encore des crevettes, le gado gado, un plat végétarien à base de légumes cuits et de pousses de soja accompagnée d’une sauce aux cacahuètes ou encore le satay, de petites brochettes de poulet cuites sur la braise et servies avec une sauce aux cacahuètes ou au soja.
Nous avons même pu y retrouver du tempeh, une spécialité végétarienne à base de soja fermenté et quasiment impossible à trouver en France, merci aux serveurs qui nous ont donné la seule adresse de Paris où l’on peut en acheter (promis on garde le secret).
Notre verdict ? Nous n’avons pas été déçus, les saveurs sont très proches de ce que nous avons pu goûter là-bas et pour un peu, on s’y croirait presque ! La seule différence, le prix. Evidemment quand on mange le même plat que l’on a payé l’équivalent de 70 centimes d’euros à Java, on se sent un peu roulé, mais pour le parisien non initié, les tarifs cependant restent tout à fait corrects. Une bonne adresse donc pour les voyageurs en mal d’exotisme mais aussi pour tous les autres !

finances

L’Indonésia affiche un bon rapport qualité-prix avec une addition aux alentours de 25€ par personne pour le entrée – plat – dessert.

Cet article Indonesia, from Bali to Java – Paris 6eme est apparu en premier sur I Don't Give a Food !.


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